Sans le cinéma, la vie serait une erreur

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mardi 15 novembre 2005

Before Sunrise

Et découvert en écoute également à l'Institut, l'album Before The Dawn Heals Us de M83, électro française revigorante.

Je lis très peu la critique musicale, en étant toujours étonné par l'imagination dans les descriptions de musiques que j'aurais un mal fou à qualifier moi même :

  • sur labels.tm.fr : moderne et onirique, via une électronica spatiale et mélodique
  • sur liabilitywebzine.com : electronica novateur, lisse et planant a souhait, Hypertrophié, souvent excessif, et plus drôle, par un autre chroniqueur : l'album du changement, voire de la maturité. Un peu comme un furoncle qui forme une bosse sous la peau, avant de former une excroissance remplie de liquide séreux qui déforme la jour du condamné.
  • dans bandeapart.fm : un troisième album bipolaire, entre l'intensité de décharges sonores érigées en cathédrale et la légèreté de volutes mélodiques orbitant quelque part en apesanteur.

lundi 14 novembre 2005

Accords et désaccords

Hier, à l'Institut, trois films inégaux.

Commençons par les mauvais :

  • Massai (2004)
    1. On ne m'avait pas prévenu que c'était en langue massai sous-titré en japonais :-o
    2. malgré ce point, le film aurait pu se regarder, si la musique n'était pas aussi plombante, si les couleurs n'étaient pas aussi dégoulinantes, si tout n'était pas aussi appuyé, si le cadre n'était pas toujours aussi resserré, bref si ce n'était pas filmé comme de la télé.
    3. je suis parti au bout de 30 minutes
  • Exils (2004) de Tony Gatlif
    1. plein de bonnes intentions et c'est malheureusement c'est à peu près tout. La aussi tout cela est tellement appuyé et sans rythme.
    2. je me demande encore comment Tarentino a pu donner le prix de la mise en scène à ce film à Cannes en 2004 tant cette même mise en scène est indigente. Tarentino a baissé dans mon estime.
    3. je suis aussi parti au bout de 30 minutes, surtout que la bande annonce raconte tout le film et qu'on a vu trois fois (oui, aussi au début de ce film qu'elle promeut !), et même ce best of n'est pas terrible...

Et, bizarre journée, intercalé entre ces deux films, L'enfant (2005) de Luc et Jean-Pierre Dardennes. Comme dans Rosetta, Le fils ou La promesse, un film "coup de poing dans la gueule". La misère sans le misérabilisme. La rage pour s'en sortir. La violence qui fait mal. La moral sans moralisme. La croyance en l'humanité. Et une Palme d'or 2005 que le film méritait dix fois, comme Rosetta, Palme d'or en 1999.