Sans le cinéma, la vie serait une erreur

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lundi 14 novembre 2005

Accords et désaccords

Hier, à l'Institut, trois films inégaux.

Commençons par les mauvais :

  • Massai (2004)
    1. On ne m'avait pas prévenu que c'était en langue massai sous-titré en japonais :-o
    2. malgré ce point, le film aurait pu se regarder, si la musique n'était pas aussi plombante, si les couleurs n'étaient pas aussi dégoulinantes, si tout n'était pas aussi appuyé, si le cadre n'était pas toujours aussi resserré, bref si ce n'était pas filmé comme de la télé.
    3. je suis parti au bout de 30 minutes
  • Exils (2004) de Tony Gatlif
    1. plein de bonnes intentions et c'est malheureusement c'est à peu près tout. La aussi tout cela est tellement appuyé et sans rythme.
    2. je me demande encore comment Tarentino a pu donner le prix de la mise en scène à ce film à Cannes en 2004 tant cette même mise en scène est indigente. Tarentino a baissé dans mon estime.
    3. je suis aussi parti au bout de 30 minutes, surtout que la bande annonce raconte tout le film et qu'on a vu trois fois (oui, aussi au début de ce film qu'elle promeut !), et même ce best of n'est pas terrible...

Et, bizarre journée, intercalé entre ces deux films, L'enfant (2005) de Luc et Jean-Pierre Dardennes. Comme dans Rosetta, Le fils ou La promesse, un film "coup de poing dans la gueule". La misère sans le misérabilisme. La rage pour s'en sortir. La violence qui fait mal. La moral sans moralisme. La croyance en l'humanité. Et une Palme d'or 2005 que le film méritait dix fois, comme Rosetta, Palme d'or en 1999.

Drowning by Numbers

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