Sans le cinéma, la vie serait une erreur

Dans la belle langue allemande : « Das Leben ohne Musik ist einfach ein Irrtum, eine Strapaze, ein Exil. »

C'était aussi le titre que j'avais choisi pour une émission de radio que j'ai animé avec Ambroise Confetti sur la radio étudiante toulousaine Spin FM de 2000 à 2003. D'ailleurs, dans le même temps, j'écrivais aussi un peu dans le journal des étudiants, dont il reste deux ou trois trucs lisibles sur un site malheureusement non mis à jour :

• un article sur une expérience post-cinématographique étrange
• un article sur une expérience cinématographique extrême
• et un délire intitulé le cri des nouilles (écrit sous pseudo pour maintenir ma réputation de sérieux ;-))

En ce qui me concerne, je suis né vers 1980. Je ne m'en souviens pas très bien, mais je crois que j'étais assez jeune. C'était à Cholet en Anjou, ensuite j'ai passé toute mon enfance à Vihiers, mon lycée n'était pas très loin à La Salle-de-Vihiers (900 habitants !). Puis Math Sup & Math Spé à Angers (200 000 habitants), le département Informatique (et Mathématiques appliquées :-() de l'ENSEEIHT à Toulouse (500 000 habitants) et 6 mois à Cergy en région parisienne (11 millions d'habitants).

Puis, après une période d'incertitudes, j'ai décidé de partir au Japon. Pourquoi ? Je ne sais pas trop. Pour changer de vie ? Pour découvrir pourquoi mon désir d'aller au Japon était si fort ? Et il fallait bien que le Japon se fasse attendre, alors j'y suis allé sans avion à travers la Russie, la Mongolie, la Chine et la Corée du Sud, en bus, ferries et trains (notamment le transsibérien).

Je suis arrivé au Japon il y a cinq mois et je vis maintenant à Tokyo (12 millions d'habitants, agglomération de 34 millions !). Pour tout vous dire, je suis développeur Ruby chez UBIT depuis trois mois.

Et pendant tout ce temps en France avant le Japon... je regardais des films ! À la télé, au cinéma, dans les cinémathèques, en vidéo,... parfois plus d'une dizaine dans un week-end. Et je lisais les Cahiers du cinéma.

Maintenant, je suis dans une quasi diète cinématographique. Je crois que j'ai tourné la page de ma période cinéphage (pour l'instant ?). Comme son nom ne l'indique pas, ce blog ne parlera donc pas ou très peu de l'actualité du cinéma mais le cinéma s'y trouvera toujours en filigrane.